En France, le nombre de crémations corporelles augmente chaque année . On estime que cette augmentation pourrait atteindre 50 % des funérailles au cours des prochaines années. En fait, le nombre de crémations des corps pourrait bientôt dépasser le nombre d’enterrements dans le sol.
Pour anticiper ces besoins, la législation a été adaptée concernant la crémation et les cendres du défunt. La loi de décembre 2008 – toujours en vigueur – restreint les lieux où les cendres funéraires sont dispersées et interdit le stockage des cendres funéraires chez soi.
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Les familles du défunt doivent donc disperser les cendres ou enterrer ladite urne dans un espace cinéraire. Comment enterrer les cendres dans un espace cinéraire ? Qu’en est-il de la dispersion des cendres ? Quelles sont les restrictions potentielles ? Granimond fait le point.
Comment se déroule l’enterrement des cendres dans un espace cinéraire ?
Après la crémation, les cendres du défunt sont collectées dans un urne funéraire. Il possède une plaque qui doit mentionner l’identité du défunt ainsi que le nom du crématorium. Ce dernier peut être conservé pendant un an dans le crématorium considéré. À la fin de cette période, les cendres doivent être dispersées dans un espace cinéraire dédié .
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2 options s’offrent aux familles :
- Placer l’urne dans un columbarium
- L’enterrement de l’urne dans une caverne ou une tombe cinéraire ;
Le columbarium est un monument cinéraire, souvent réalisé en granit, composé de boîtes individuelles, pouvant accueillir une ou plusieurs urnes. Attention, une demande d’autorisation doit toujours être faite au préalable auprès du maire de la municipalité où se trouve le cimetière ou le site cinéraire.
Disperser les cendres funéraires : quelle pratique devriez-vous opter ?
Parmi les souhaits exprimés par les défunts et leurs familles, les cendres sont une pratique de plus en plus courante. Cependant, il est nécessaire de respecter les directives mentionnées par la loi de décembre 2008 N°2088-1350 concernant les sites de dispersion autorisés.
La possibilité de disperser des cendres dans un jardin du souvenir
La réforme de décembre 2008, mentionnée ci-dessus, prévoit que toutes les communes de plus de 2 000 habitants sont désormais obligées de prévoir un espace pour la dispersion des cendres funéraires, autrement connu sous le nom de « jardin du souvenir ».
Ce dernier est un espace collectif de dispersion des cendres. Il est souvent délimité par des bordures — et matérialisé au sous-sol par un puisard ou un réceptacle sans fond — ce qui permet de respecter les cendres. Les communes concernées doivent également équiper leur jardin commémoratif d’un dispositif mentionnant l’identité du défunt (une stèle, une colonne brisée ou un livre du souvenir).
La possibilité de disperser des cendres dans la nature
Des familles ou des défunts, certains ont peut-être exprimé le souhait que les cendres soient dispersées au milieu de la nature. Avant tout, il est important de différencier les espaces naturels non aménagés, les grandes zones accessibles au public, les rivières et rivières sauvages ou les voies respiratoires. Passons à la question.
Les zones naturelles non aménagées, ou les lieux de pleine nature, sont définis comme de vastes zones accessibles au public, telles que les forêts, les champs, la haute montagne ou la haute mer. Les voies publiques et les jardins privés sont donc exclus de cette définition. La dispersion des cendres pour ce type d’espace doit être effectuée par une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt. L’identité du défunt, la date et le lieu de dispersion des cendres seront enregistrés dans un registre spécifique.
En ce qui concerne les grands espaces accessibles au public mais appartenant à une personne privée (jardins, parcs, champs, prairies, forêts, etc.), la dispersion des cendres est possible sous réserve d’une autorisation préfectorale préalable. En effet, les cendres du défunt étant assimilées à un corps, de même que pour les inhumations sur une propriété privée, l’autorisation préfectorale mentionnée ci-dessus doit être obtenue au préalable. Il sera également nécessaire d’obtenir l’accord du propriétaire .
Pour les rivières et les rivières, la dispersion des cendres est interdite. Toutefois, il est autorisé en pleine mer et la déclaration est faite au maire de la municipalité du mouillage de départ du bateau.
Enfin, en ce qui concerne la dispersion des cendres par l’air , il faut considérer que celle-ci n’est légale que si cette dispersion se produit en surplomb de zones naturelles totalement dépourvues de voies publiques.
Puis-je disperser des cendres dans un lieu public ?
Cette question revient souvent. Sachez que toute dispersion dans les lieux publics sont interdits . En outre, la création, la gestion ou la possession de tout lieu collectif destiné au dépôt d’urnes ou à la dispersion de cendres est également interdite. Cette infraction est passible d’une amende de 15 000 euros. Cela ne s’applique pas aux cimetières publics, aux lieux de dépôt et de sépulture autorisés, ainsi qu’aux sites cinéraires dont la création est antérieure au 31 juillet 2005.
Dispersion des cendres funéraires : ce qu’il faut retenir
Depuis plus de 10 ans, le nombre de crémations corporelles augmente régulièrement. Depuis 2008, il est interdit de conserver les cendres funéraires à la maison. Pour mieux réguler la dispersion des cendres funéraires, il est désormais possible d’enterrer les cendres dans un espace cinéraire tel qu’un columbarium, de les disperser dans un jardin commémoratif ou en pleine nature. Tout cela dans le respect d’un certain nombre de dispositions. Il est interdit de disperser des cendres dans un lieu public.